Bienvenue sur le blog de "Lieux communs" !



« Lieux communs » est un projet de la Maison de Banlieue et de l'Architecture et de l'École et Espace d'art contemporain Camille Lambert* réalisé avec quatre classes de CM2 et une de CE1-CM2 d’Athis-Mons et de Paray-Vieille-Poste.

Il s'agit d'une découverte du territoire par une approche sensible, historique et architecturale, basée sur la connaissance des élèves de leur lieu de vie en banlieue.

C’est aussi un échange entre écoles de quartiers voisins, situés sur deux communes.

De novembre 2011 à mai 2012, différentes activités sont réalisées avec les élèves : enquête sur leurs trajets quotidiens, interventions en classe, visites de quartiers et d'expositions, ateliers plastiques avec l'artiste Laure Tixier, échanges inter-quartiers…

« Lieux communs » est réalisé grâce au soutien de la Communauté d'agglomération "Les Portes de l'Essonne", du Conseil général de l'Essonne, de l'ACSE, de la DRAC Île-de-France et des villes d'Athis-Mons et de Paray-Vieille-Poste.

Nous remercions également Carine Giboulot, du service SIG de la CALPE et Landu N'Totila, du service reprographie de la mairie d'Athis-Mons, pour leurs précieux services.


Ce blog, rédigé en collaboration avec les différents acteurs du projet, vous propose de découvrir le déroulement de séances, des réalisations d’élèves, les parcours de visites, des photographies… Pour consulter le blog selon la chronologie des séances, commencer par le bas de la page.


N’hésitez pas à laisser vos commentaires et bonne découverte !

La Maison de Banlieue et de l’Architecture (MdBA) et l'École et Espace d'art contemporain Camille Lambert.

*Structure de la communauté d’agglomération des "Portes de l’Essonne" ( Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste),


vendredi 3 février 2012

Le projet en questions

Comment le projet "lieux communs" a t-il vu le jour ?

Maison de Banlieue et l'Architecture : 
Ce projet est né de précédentes expériences de travail commun entre la Maison de Banlieue et de l’Architecture et l’Ecole et Espace d’art contemporain Camille Lambert. Depuis près de 3 ans, nous proposons au public scolaire, mais aussi aux adultes, des « visites à deux voix », qui mêlent une approche sensible et artistique et une approche patrimoniale et architecturale de l’environnement urbain en banlieue. (cf.  projet "Icônes, art et architecture religieuse du XXème siècle"). « Lieux communs » est un pas de plus pour redécouvrir un territoire « d’art Modeste et d’histoires Simples », avec la volonté de renforcer le croisement des regards, la participation des enfants et l’ouverture aux autres.
Les quartiers du Noyer-Renard à Athis-Mons et le centre-ville de Paray-Vieille-Poste ont été choisis pour leur proximité, leurs points communs (Athis-Mons et Paray-Vieille-Poste sont réunies dans la communauté d’agglomération « Les Portes de l’Essonne », des enfants des deux quartiers fréquentent le collège Pierre de Ronsard situé à Paray) et leurs différences (histoire de leur construction – lotissements pavillonnaires de l’Entre-deux-guerres et grand ensemble des Trente glorieuses –, formes urbaines, transformations en cours dans le quartier du Noyer-Renard…).


Ecole et Espace d'art contemporain Camille Lambert : 
Ce projet débute par une envie de l’Ecole et Espace d’art Camille Lambert et de la Maison de Banlieue et de l’architecture de donner à voir et à comprendre autrement les éléments qui constituent un territoire.


Quel est le principe de ce projet interdisciplinaire ?

Maison de Banlieue et l'Architecture : 
Tout est dans le titre !... et le sous-titre
- Les lieux communs
Ils renvoient à la fois à la modestie d’un territoire banlieusard, si souvent traversé et si peu regardé, aux idées toutes faites sur la banlieue, mais aussi à ce qui rassemble les habitants et les lieux, ce qui construit du collectif.
- Les traversées
Chacun découvre son quartier, sa ville au fur et à mesure de ses déplacements quotidiens. Les habitants, enfants comme adultes, possèdent une forme d’expertise sur leur environnement urbain proche.
Les traversées sont l’occasion de repasser dans des lieux quotidiens pour prendre le temps de les regarder vraiment, d’échanger sur son ressenti personnel, d’apprendre leur histoire et de mieux les comprendre ensemble. Elles sont réalisées à pied, la marche étant la vitesse idéale pour la curiosité et la découverte. Traverser, c’est aussi aller de l’autre coté de l’avenue de Morangis, à la rencontre d’autres lieux et des autres classes.
- Les rencontres
Si ce projet s’appuie sur une connaissance individuelle et spontanée, il vise à la dépasser. Il s'agit de permettre aux enfants de mieux comprendre leur environnement proche pour agir sur lui en « citadin-citoyen » dans l’avenir. Cette réflexion collective est alimentée par le croisement des regards : les enfants d’une classe échangent entre eux, avec ceux des autres classes de l’école, avec les élèves de l’autre quartier et avec les enseignants et les intervenants culturels, qui apportent un point de vue historique, géographique, architectural et artistique. Ces derniers découvrent ou redécouvrent eux-mêmes le quartier du point de vue des enfants.
- Les représentations
Elles sont le lien entre les différentes approches (individuelle, historique, géographique et artistique). Il s’agit de l’image que les enfants se font individuellement de leur quartier. Ces images apparaissent notamment dans les carnets "de voyages d'ici". Ce sont aussi les cartes et plans, représentations graphiques de l’espace. Enfin, ce sont les réalisations plastiques produites par les enfants avec l’artiste Laure Tixier.

Ecole et Espace d'art contemporain Camille Lambert : 
Les élèves d’Athis-Mons et de Paray-Vieille-Poste ainsi que les jeunes de l’association « Une chance pour réussir » sont amenés à voir les éléments qui fondent leur quartier, leur ville, comme participant d’un maillage et ainsi sortir des « Lieux communs ».
Il est question d’aller au-delà de ces lieux qu’ils fréquentent si régulièrement sans les connaitre vraiment et de sortir des à priori sur certains autres qu’ils ne fréquentent pas. Ces découvertes sont rendues possibles grâce à la double approche, historique d’une part et sensible et plastique d’autre part. Cette dernière, plus inhabituelle pour les élèves et les lieux qu’ils côtoient, permet d’effectuer une relecture, des territoires et des histoires qui leur sont liées.
Les espaces, les constructions ou les circulations sont abordés avec un regard neuf grâce à la réalisation de relevés de plans, de dessins, de photographies, ou de peintures.  
Soutenus dans cette approche par des enseignantes engagées, les élèves se révèlent extrêmement concernés et impliqués. Les ateliers plastiques avec l’artiste Laure Tixier sont ainsi éclairés par les pratiques et les connaissances acquises tout au long de l’année, mais aussi par des questionnements différents sur leur territoire, émergeant de ces nouveaux savoirs.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire